Des idées mais du mal à avancer ! |
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Des idées mais du mal à avancer !

J’aime le lien humain et les liens qui s’agitent dans ma tête. Je suis très curieuse et m’intéresse à un tas de trucs.

J’ai plein d’idées, d’envies et des rêves à n’en plus finir. Je m’amuse parfois même à les lister… “lancer une start-up ; écrire un récit de vie ; organiser des ateliers dans les Ardennes ; réaliser des interviews avec des personnes passionnantes ; tenir mon propre café/boulangerie/atelier ; créer et partager des outils pour se développer soi et son projet ; voyager et partager mes bons plans ; devenir event manager, coach, community manager, graphiste, rédactrice, relookeuse ou home organizer,…” 

Mais il y a un “mais” !

Prenons l’exemple des ateliers dans les Ardennes. L’idée m’est venue lors d’une conversation avec une amie. Nous parlions de projets et de choses que nous aimerions faire. Je lui racontais avoir envie d’organiser un camp pour s’immerger dans la nature et dans une autre langue, tout en rencontrant de nouvelles personnes et en faisant de chouettes activités. Le lendemain, cette idée commença à prendre de la place dans ma tête et dans mon cœur. Les jours et les mois passèrent et… je n’en fis pourtant rien.

En réalité, mon idée avait évolué. Elle s’était mélangée avec mon envie plus ancienne de lancer une start-up. C’est ainsi que Belg’Project vit brièvement le jour. J’avais à l’époque postulé dans un incubateur qui aide à faire émerger des start-ups. Mon idée n’était plus d’organiser des ateliers d’immersion dans les Ardennes mais de faire du matchmaking entre diplômés et projets d’une autre langue.

J’avais donc franchi une première étape, j’étais passée à l’action ! Mais lors des premières interviews avec mes futurs “clients”, je me rendis compte que le projet ne me collait pas à la peau, je ne ressentais pas la flamme. J’avais donc décidé de changer de projet, en partant sur quelque chose de complètement différent : le secteur de la santé. Mais là encore, après deux interviews, ma flamme s’amoindrissait.

Pourquoi ? Qu’est-ce qui clochait ?

Toutes ces idées avaient un potentiel. J’aurais sûrement éprouver du plaisir à les réaliser.

Mais…

Je suis perfectionniste. Je mets constamment la barre trop haute.

Je manque d’expertise et je suis une généraliste “touche-à-tout” qui sait un rien de tout.

Je suis idéaliste. Je reste bloquée dans mon monde de rêves.

Et puis surtout…

Je veux trop forcer les choses. Je cherche absolument à réaliser mes rêves, à vivre, et il faudrait que ce soit maintenant !

En plus de tout ça, je n’arrive pas à doser. Tout ou rien. Noir ou blanc.

Et enfin…

J’ai peur de l’inconnu. J’ai peur de faire quelque chose de nouveau, malgré ma grande envie d’apprendre !

Alors je reste là, je n’avance pas et les jours et les mois passent sans que je ne me mette en mouvement.

J’entends de nombreux.ses entrepreneur.e.s dire des phrases inspirantes telles que de “ne pas comparer son chapitre 1 au chapitre 20 de quelqu’un d’autre” ou encore de “partir de là où l’on est”.

J’aimerais être créative, experte et une “doer” : quelqu’un qui s’implique activement dans quelque chose, plutôt que de simplement y penser ou en parler !

Alors, si créer mon atelier dans les Ardennes ou lancer ma start-up me semblent une trop grande étape, écrire sur ce que “oser” peut signifier me semble plus à ma portée ! 

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